ARRESTATION ....
Nous voila de retour de notre sejour Mexicain ... HAPPY NEW YEAR !
Une petite anecdote qu'il serait dommage de passer sous silence. Pour notre retour, nous sommes rentrees aux States par ce bon vieux Texas a l'aeroport international Georges Bush ...le nom fait reve ! Apres avoir attendu plus d'une heure pour passer les formalites douanieres, Viginie se retrouve face a un douanier grassouillet, Perez Claudio de son nom, nourri sans aucun doute aux donuts! Apres lui avoir dit un bonjour,qui attend encore une reponse, ce dernier me prit mon passeport avec un leger mepris (si,si,si j'en suis sure!).Apres examen, il me demande ce que je viens encore faire aux States. Apres avoir baragouine quelques reponses ,il me demande si je suis riche ! Je reponds donc que ca va de ce cote la (kind of ). A chaque fois qu'il me posait une question,il n'attendait pas les reponses et me coupait la parole. Au bout d'un moment,il jette mon passeport sur le cote en me disant que lui ne me laisse pas rentrer aux States et qu'il m'envoie aux officiers de l'immigration.Il hurle le numero de son guichet (29) et me demande d'attendre sur le cote. Il appelle la personne suivante , Marie ,qui lui donne son passeport, et ce gros con commence a lui poser des questions sur moi ! Apres plusieurs questions,Marie a coupe court en disant qu'elle ne parlait pas anglais et qu'elle ne comprennait pas les questions. Entre temps un grand mec de 2 m sur 2,tee shirt jaune canari Security Immigration, lunettes de soleil noir opaque vient me chercher. Il me demande de lui suivre,et me voila mise en quarantaine dans une salle aux murs blancs, eclairage aux neons,et chaises en plastique.Devant moi,3 mecs de l'immigration, derriere moi 4 ou 5 salles d'isolement,et entre les 2,une quinzaine de personnes supra-stressees par leur futur interrogatoires.
Entre temps, Marie comprends qu'on ne me laisse pas rentrer, et cet abruti de Claudio lui dit "with this kind of visa, she's not going to make it", ce qui ,grosso modo, signifie que je vais etre renvoyee illico sur Paris. Ma belle arrive a me retrouver ,et de loin tente de me rassurer sans y croire une minute. Il etait 10h30 du matin,nous avions une connection a 11h45. Marie est repartie de son cote ....... je suis restee aux mains des Dieux de l'immigration. Que l'attente fut longue ... tout le monde avait une connection (pas grand monde semble avoir envie de passer qq jours au Texas ... etrange...), et les gardiens de passeport ne semblaient pas presses. 1 qui bosse, 2 qui boivent du cafe (je soupconne que les donuts etaient soit finis, soit dissimules).Une femme eclate en sanglot,elle a une petite fille d'environ 1 an, et elle vient de rater sa connection.Le mec du milieu gueule qu'il en a rien a foutre et se leve fierement, avec une allure de cow boy,et aboit que des cas avec des BB ca l'emmerde et qu'il en ferait pas tous les jours ... ah la compassion humaine me laisse reveuse.
Au bout d'un moment,j'ose me lever et signaler a celui qui bosse ( et qui semble normal) que j'ai une connection dans peu de temps (H-30 mn).Il me repond de maniere gentille qu'il faut que j'attende de passer en interrogatoire (oup's). La gorge legerement dessechee,je me dirige vers la fontaine d'eau d'une allure qui se veut nonchalante (putain, j'avais les jambes en cotonnade).Au bout de quelques minutes,je realise que si je suis renvoyee dans mon beau pays, je n'ai pas un peso,dollar euro ... bref,pas un radis sur moi et qu'en plus,Marie a ma carte visa !
Je me releve et explique mon probleme a la meme personne.Il me repond qu'il ne peut rien pour moi, et qu'une fois l'interrogatoire termine,j'aurai le droit a un coup de telephone.Waou ....je pensais pas qu'un jour cette replique me serait adressee... du coup, a cause des films, j'ai failli repondre , je veux appeller mon avocat ! Ce qui n'est pas tres fute, j'en conviens! Bref,apres ces quelques secondes d'egarement passes,j'ai rejoint mon siege, et realise que j'etais mal barree, surtout qu'il etait 11h45, heure de l'embarquement sur NY pour les gens libres!
Il ne faut pas oublier que pendant ce temps,Marie n'avait aucune idee de ce que je devenais ni si elle allait me revoir dans les mois a venir. Un gars de Continental a telephone pour elle a l'immigration , alasuite de quoi il lui a reserve 2 places sur le prochain vol.
De mon cote,vers 11h50, je suis appellee et un gars me demande ce que je viens rererefaire aux USA. Et alors la, je lui est racontee ma vie,je lui ai dit que pour cause d'homosexualite , je n'avais pas pu avoir de visa pour accompagner la femme avec qui je partage ma vie depuis 7 ans ( et oui,deja !), que je ne voulais pas vivre dans ce pays mas juste finir l'annee ,blablabla ... 5 minutes apres,je courrais comme un cabri dans l'aerogare,passeport et visa en regle! Je n'ai pas pris le temps de remettre mes chaussures apres le controle. Je ressemblais a une dingue , en chaussette courant dans les halls ( ce qui m'a valu une super glissade pour un demi tour non maitrise ...). Apres des centaines d'escalator, un airtrain pour rejoindre un autre aerogare ( pause qui m'a permis de remettre mes chaussures), je suis arrivee au moment ou les passagers embarques (une demi-heure de retard pour NY)... Marie etait assise dans un coin, et on a jamais eu autant de bonheur a se serrer dans les bras ... HAPPY END!
2 Comments:
At 10:11 AM, Papilles et Pupilles said…
Bonne année !
At 11:07 AM, Gabbel said…
C'est chaud les States ! :-/
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